MARCHE / ARAGON

2 FILMS

FILM

Marche / Aragon ou comment la Deuxième Guerre mondiale s’est infiltrée dans les photographies d’une petite communauté italienne, comment elle a scellé le destin d’un jeune paysan espagnol, comment elle hante une école musicale des années 50 et la poésie espagnole engagée dans la guerre d’Espagne.

France  l 2010  I DV I Couleur I 23 minutes

Image, montage: Claire Angelini

Son: Claire Angelini

Musiques: Luciano Berio, Maurice Ohana

Témoignage: Antonio Cascarossa

Langue originale: français

Sous-titres: anglais, espagnol

Production: Claire Angelini

Mode de diffusion: salle et/ ou 2 moniteurs.

PROGRAMMATION

Rétrospective, Werkstattkino, Munich, 2016

Semaine Asymétrique Marseille 2011

Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid Haus der Kulturen der Welt, Berlin 2011

Museo Reina Sofia Madrid 2011

Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid Centre Georges Pompidou Paris 2010.

PROPOS

Marche/Aragon, ou deux films dressés l’un en face de l’autre: Marche tout d’abord: visages perdus, bottes ou enseignes, lieux, lumières, musique... Un film sans paroles au fil d’un album villageois seul dépositaire d’une mémoire inavouable, celle de la montée du fascisme dans les années 30. Les choses cachées restent cachées, mais le film s'offre comme surface de ce qui reste, pour raconter comment un espace est traversé, hanté, transformé par l’histoire. Marche est ici, dans la version française, autant une injonction d’aller au pas que le nom de la région agricole d’où a ressurgi cette mémoire.

Aragon ensuite: après un prélude consacré à des objets ou natures mortes (un sofa, un pot de fleurs artificielles) qui interagissent avec un morceau de musique rattaché à un poème célèbre de Garcia Llorca, se déploie un récit, au fil du témoignage d’un survivant de la guerre d’Espagne. Tantôt allumé, tantôt éteint par la lumière changeante du printemps, un rosier entrevu par la fenêtre du témoin se balance au gré des oscillations et des bouleversements historiques narrés par sa voix hors-champ.