claire angelini – es geht-film

 


ES GEHT EINE DUNKLE WOLK’ HEREIN


Summary english
“Es geht eine dunkle Wolk’herein is a movie which, by crossing geography with history, puts in relation three places distant in space (in a same territory, however, Bavaria), but united by a common history (the second world war). Claire Angelini reflects from an archaeological point of view. She concretely confronts herself with trails in the ground and buried or covered ruins.”



(...) « Tous ces innombrables bunkers, symboles de la fragilité de l’Etat nazi. Cette architecture cryptique servira bientôt de repère à l’évolution de l’espace hitlérien. Ces abris bétonnés ne cesseront d’une part de proliférer, et de l’autre d’épaissir, signe quasi végétal d’une pression sans cesse accrue, d’un climat toujours plus rude. Ils rempliront pour finir le rôle imparti aux monuments de prestige, témoignant moins de la puissance du IIIème Reich que de sa hantise de la disparition. » (Paul Virilio)



La dimension archéologique permet ici de considérer l’histoire palimpseste des lieux traversés.

Dans le film, trois mouvements invitent le spectateur à s’éloigner progressivement d’un centre défini comme l’origine, le parc olympique de la ville de Munich et sa tour de la télévision.



Puis le focus se déplace à 70 km de ce centre névralgique révélant un deuxième volet d’histoire, comme si la géographie convoquait le temps via le déplacement horizontal, qui est aussi celui, concret, des mouvements de caméra. Enfin, le troisième déplacement entraîne le spectateur dans la forêt; à la frontière autrichienne, sur l’ancien site d’une usine souterraine gigantesque vouée par le 3ème Reich à la construction d’un avion secret dans le cadre de l’organisation Todt, une construction en béton armé inachevée figure une ruine moderne, obtuse et inexpressive. Le film prend acte de son effondrement silencieux, et de la nature qui a repris ses droits  dans le lieu ; „ l’herbe a repoussé”.






Quelle archéologie pour le XXème siècle? Ici trois lieux, pour une même histoire: où se situe la frontière entre ce que raconte l’archive et les données concrètes, physiques, de nos territoires contemporains?

La première question de cinéma est: déplacer le focus du côté des traces, de l’enfoui.

La deuxième; où poser la caméra, comment traduire la démesure de la violence.




France  l 2005  I DV I Couleur I 20 minutes


Image, montage: Claire Angelini

Son: Claire Angelini

Documentation: Eva Diamantstein

Production: Laboratoire Histoire et Claire Angelini

Mode de diffusion: salle/ installation.




VISIONNER LE FILM




PROGRAMMATION


Rétrospective, Werkstattkino, Munich, 2016

Semaine Asymétrique, Polygone étoilé, Marseille 2008

Musée du Jeu de Paume /Rencontres internationales Paris-Berlin-Madrid, 2007

Filmoteca espanola / Rencontres internationales Paris-Berlin-Madrid, 2008

Kino Babylon / Rencontres internationales Paris-Berlin-Madrid, 2008

Friche de la Belle de Mai, Rencontres Oasis /

19 ème Instants Vidéo, Marseille, 2006

Kunsthalle, Vienne, 2006

Ortstermine, Munich 2004


 

FILM

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